Ce lundi le 1er mars, l’ancien président de la République a été condamné pour la première fois alors qu'il est impliqué dans plusieurs affaires en cours. Retour sur les 12 affaires qui ont impacté sa carrière.
- Affaire des écoutes
Nicolas Sarkozy a été condamné lundi 1er mars à trois ans de prison dont un ferme pour corruption et trafic d’influence. En ’ancien président a promis à Gilbert Azibert d’intervenir en faveur d'un magistrat pour lui permettre d'obtenir un poste prestigieux à Monaco en échange d'informations secrètes sur autre affaire qui le concernait (le dossier Bettencourt). L'affaire éclate après la découvert des écoutes téléphoniques de conversations entre Nicolas Sarkozy, sous le pseudonyme de Paul Bismuth, et son avocat.
- L'affaire Bygmalion
L’UMP, l’ancien parti de Nicolas Sarkozy, devenu Les Républicains et l’agence de communication Bygmalion ont été soupçonné d’avoir caché une partie des dépenses de la campagne de 2012. Même si l’enquête n’a pas prouvé que Nicolas Sarkozy avait donné l’ordre de cacher ces frais de campagne dépassant le plafond autorisé, le juge qui a enquêté sur l’affaire considère qu’il « était supposé connaître, respecter et faire appliquer par ses équipes les dispositions légales. » En cas de condamnation, il risque un an de prison.
- Soupçons de financement libyen en 2007
Nicolas Sarkozy a été suspecté d’avoir reçu des fonds de l’ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi pour financer une partie de sa campagne de 2007. Il n’y a pas de preuve de financement occulte, mais un ensemble de documents qui indiquent des « indices graves ou concordants » qui ont aidé la justice à mettre l'ancien Président en examen pour « corruption passive », « financement illégal de campagne électorale », « recel de fonds publics libyens » et « association de malfaiteurs. » Le procès commencera à partir du 17 mars.
2 jours après sa condamnation, Nicolas Sarkozy est l'invité mercredi 3 mars au 20H de TF1 pour répondre aux questions de Gilles Bouleau. L'ex Chef de l'Etat reviendra sur son jugement, considéré "sévère", "infondé et injustifié" par son avocate, Jacqueline Laffont.
Oman Al Yahyai