64 ans plus tard, Emmanuel Macron admet l’assassinat d’Ali Boumendjel lors de la bataille d'Alger.
Lundi 3 mars, Emmanuel Macron a reconnu au nom de la France l’assassinat d’Ali Boumendjel. Le 23 mars 1957, au plus fort de la bataille d’Alger, l’avocat nationaliste algérien a bien été arrêté par l’armée française, placé au secret puis torturé et assassiné.
Les quatre petits-enfants d’Ali Boumendjel étaient aujourd’hui invités par Emmanuel Macron pour délivrer ce message que Malika Boumendjel [la veuve d’Ali, décédée en 2020] aurait voulu entendre selon les termes du communiqué de la présidence de la République.
Apaiser ceux que l'Algérie a meurtri
L’appel à reconnaître la responsabilité de l’Etat français dans l’assassinat d’Ali Boumendjel est l’une des recommandations du rapport sur la réconciliation mémorielle franco-algérienne remis le 20 janvier par Benjamin Stora au président Macron. Le chef de l’Etat avait demandé à l’historien de l’éclairer sur des gestes susceptibles de contribuer « à l’apaisement et à la sérénité de ceux que la guerre d’Algérie a meurtris, tant en France qu’en Algérie ».
Adrien Cornu